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 Début de la bataille [Topic Mono messagique]

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Ruby
Professeur de l'Eau
Ruby


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Date d'inscription : 10/03/2007

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MessageSujet: Début de la bataille [Topic Mono messagique]   Début de la bataille [Topic Mono messagique] Icon_minitimeDim 3 Juin - 3:08

Ce topic retrace en entier le déroulement de la bataille côté Lac. Il n'est pas d'une précision des plus expectionnelle car j'essaye de vous laisser le plus de liberté possible. Disons qu'il s'agit de repères temporels pour vous aidez.
Dans vos topic, essayer de faire référence à certains moments et anecdotes, voir de carrément préciser de quelle partie il s'agit. Ce topic n'est pas encore fini et par mono messagique, j'entend que je suis la seule à y répondre. Je le finirai sous peu u_u (j'essaye XD). Si vous avez des questions, je suis dispo =)




Arrow La Cité [tente des Commandants]

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Partie 1 : Fermeture du passage au dortoir des Aquas
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Elle chuta un moment, il était vrai, avant que ses pieds délicats ne touchent le sol.
Quelques mètres, presque rien pour un corps à la fois vapeur et eau, à la fois chair et os. Puis elle atterrit avec prestance, absorba quand même le choc, et se releva avec lenteur, comme pour montrer au monde que rien ne pouvait la toucher, pas même la gravité du sol. A pas lents, aussi, elle se mit en marche, directement vers l'entrée du doirtoir des Aquas, descendant les marches, y entrant une nouvelle fois. Dans l'atmosphère confinée de ce lieu, elle trouva à l'air un goût d'eau croupie, de saleté, d'humanité. Mes ses pieds nus touchèrent le sable d'une berge qui lui paraissait vaseuse et elle oublia ce manque d'oxygène pour savourer l'eau sous sa plante, pour savourer un charme millénaire que même sa puissance ne pouvait défaire.

Mais, si elle ne pouvait briser un sort, il était simple et plus logique de le contourner. Alors, avec la grâce d'une nymphe et la beauté de l'aube qui s'élève, elle s'enfonca dans les eaux qui, coulantes comme un étau, entravèrent ses membres. Le tissu de son vêtement déjà opaque devint transparant sur sa peau et l'on ne devinait plus les courbes et les creux car on les voyait totalement. Et c'était là nudité jetée aux regard comme une provoquation supplémentaire.
Les requins dansèrent autour d'elle, retrouvant une ancienne amie de jeu. Et si certains s'approchèrent trop, un mot dans une langue trop brutale pour être répétée, un seul mot leur ordonna de partir, de fuir une céature qui pouvait les détruire sans vouloir le faire. Car il n'y a rien de pire qu'avoir la possibilité de tuer et le faire sans le désirer réellement. Enfin...

Enfin, donc, un courant l'amena vers une sortie dérobée, dans les ténèbres absolues d'une nuit extérieure et celles plus oppressantes encore de la petitesse du passage intérieur. Parmis les algues vertes de gris, elle força son avancée et les requins la suivirent, sortant de la caverne des Aquas pour atterrit dans l'immence Lac Yuta.
Ruby leva le visage vers le haut, ne discernant pas au travers des nuages et du cristal sombre la lune, tandis que ses cheveux étaient autour de son corps un halo de fils lunaire. Les algues se nouèrent autour de ses chevilles mais un mouvement de ses yeux donna l'injonction et tout se relâcha.
Alors, le chant d'une fille des loups se fit entendre, à la fois plaintif et empli de mélancolie. Doux, et fort, comme les bras d'un amant que cette louve n'avait jamais connu. Elle s'enlaca elle-même, sa voix se faisant glissante comme l'eau du plus pur torrent, comme ses mais sur ses bras puis sur ses hanches, aiguë comme les arrêtes de la roche brute, comme les os qu'elle toucha de ses ongles de verre. Puis, sur la dernière note, l'éclaireur démoniaque apparut.

Tout du long, son odeur avait été comme une pression sur les poumons de la Maîtresse de l'Eau et, même si celle-ci ne possédait pas le timbre des sirènes, elle avait une jolie voix et connaissant des langues inconnues à certaines personnes. Peu savent, aus passage, que la puissance magique des chants des nymphes tient à la langue utilisée. Bref. La même pression sur les poumons de la Cristalléenne se déversa sur le démon dont le corps imposa, écraser par l'eau au dessus de lui. Les requins firent leur festin et c'est avec une délectation perverse que la jeune fille les regarda faire, sentant dans les courants venir peu à peu des visiteurs. Et c'était à vrai dire pour eux qu'elle faisait tout cela.

Ruby se poussa de l'ouverture et laissa les habitants du Lac qui avaient répondu son appel entrer dans le dortoir des Aquas. Lorsque le dernier se libéra des algues traîtresses, que même les requins, lassés de leurs chasses infructueuses pour protéger l'antre des possésseurs de l'eau, avaient décidé de rentrer se reposer, la Cristalléenne souffla. Et de son haleine froide naquit un bouchon de glace qui obstrua l'unique issue de la ville. Car même les requins ne peuvent rien contre une armée de démon.

La Femme-enfant remonta à la surface, nageant comme n'importe quel humain. Il n'y avait que la durée d'apnée qui la différenciait d'eux, mais également son insensibilité au froid des eaux.
Lorsque l'air se fit de nouveau autour d'elle et ne restait comme barrage au ciel que l'épaisseur des nuages, Ruby avala une grande goulée d'oxygène - même si elle n'en avait pas besoin - et nagea comme un loup jusquau rivage. Malgré que le soleil ne lui permettait pas de le dire, la Cristalléenne savait qu'il était aux environs de midi et que les troupes démoniaques avaient probablement encore avancé de plusieurs kilomètres. Elle fulmina et s'ébroua sur la berge avant de remontrer tranquillement vers la cité.
Elle se fit vapeur pour passer par dessus la muraille puis s'incarna ensuite sur les créneaux, accroupit, sa robe au vent, encore humide et collant à sa peau. Ses longues mèches gluantes caressaient le sol poussièreux et laissait une trace anthracite sur la pierre. Autour d'elle il n'y avait personne et ainsi resta-t-elle des heures durant, fixant les rivages du Lac, et, plus loin, l'embouchure du fleuve en aval.


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Partie 2 : Petit cours
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Ainsi, en digne chasseuse, prit-elle la patience d'observer.
Ses yeux admirèrent en coin les changements de luminosité de la journée car c'était seulement à la force de la lumière que l'on pouvait remarquer l'avancée du jour. De loin, aussi, observa-t-elle les mouvements des éclaireurs démoniaques près du lac. Même sans posséder une vue exceptionnelle, on pouvait en voir ci et là un ou deux, disparaître, puis revenir plus loin. Mais Ruby ne s'inquiètait pas de ce qu'elle pouvait voir : c'était les choses tapis dans l'ombre qui l'effrayaient et éveillaient dans son échine de désagréables frissons. Car, dans les replis de la terre, dans le domaine d'Iblîs le Sombre, c'était bien ce qu'elle avait appris. N'ai pas peur de ce qui est visible, inquiète toi des choses cachées. C'était peut-être une des rare leçon qu'elle avait retenu.

Ensuite, plus que cela, c'était les mouvements dans son dos qui l'énervait. Comment vouloir observer tranquillement quand s'agitaient bruyamment des personnes parasites ? Elle entendit de tout. Des piles d'épées tomber dans les escaliers, des hommes trébucher sous le poids des armures... Puis cela l'avait énervée et au milieu de l'aprés-midi, elle s'était levé d'un bloc après qu'une femme ai crié qu'elle voulait un casque qui n'âbime pas sa coiffure... Celle-ci se tût dans la seconde et observa l'élémentaliste s'approcher d'elle à grands pas car, même du haut de son mètre cinquante bien tiré, Ruby dégageait une aura de puissance et de destruction non négligeable pour un quidam.

Sa main trouva l'acier et le froid qui naquit de sa paume le rendit cassant comme une brindille. Elle récoltat les éclats et les donna à un ignis pour qu'il en fasse quelque chose - il ne fallait pas oublier que non seulement Ruby détestait les armes mais qu'en plus, elle n'en aimait pas voir l'utilisation. Ah ! Sauf que, naturellement, tout le monde ne posséde pas de griffes ou de crocs... Elle avait donc passé outre ce détail. néanmoins... Néanmoins, cet étalage de stupidité l'énervait et pour la première fois depuis la nuit, elle parla.


"Tu as peur pour tes cheveux, c'est que tu oublies que c'est ta tête risque de se décrocher de ton cou sous le tranchant d'une épée." Puis elle se retourna et engloba la scène qui se déroula plus bas. Ils étaient à la queue leu-leu, s'étalant le long de la muraille tout en ayant pris soin de s'éloigner de trois bons mètres de la pierre recouverte de givre sur laquelle se trouvait la Cristalléenne. Elle soupira de mépris et tourna de nouveau le visage vers le bas de la muraille, côté cité.

"Si vous voulez vous battre, n'oubliez pas qu'une armure ne protège pas réellement des coups car les failles sont simples à voir." Ruby sauta de son perchoir et se réceptionna sur le sol à quelques pas d'un gardien de la cité habillé entièrement de platte. Elle le prit par le bras, prenant bien soin de surveiller le dégagement de froid de son corps et désigna son cou à la foule présente.
"Faille numéro un" Son ongle toucha sa gorge. "Une flèche, une pierre, une épée, une dague, des ongles, des crocs." Et sur ces derniers mots, sa voix prit un ton sadique, provoquant un changement de texture de l'atmosphère. Puis ses ongles crissèrent sur l'acier de l'armure, descendant, faisant s'élever des frissons aux bras des personnes aux oreilles proches.
[/b]"Faille numéro deux"[/b] elle désigna l'aine "Mêmes armes, douleur plus grande car il y a moins de chance de mort au premier coup à cet endroit."

Ruby relâcha le bras du jeune homme deux fois plus grand qu'elle et balaya la foule du regard. Enfin, comme une provoquation supplémentaire, elle jeta :
"Je préfère me battre ainsi vêtue que prisonnière dans une carapace comme cela qui rendra ma fin des plus douloureuse."

Et elle sauta sur la muraille et reprit place sur les créneaux, distinguant sur la surface du lac un brouillard non naturel.

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Partie 3 : Une attaque en avance
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Au milieu de la Bataille, dans un mot de la main de Ruby à Layna, on trouva griffonnées ces quelques lignes :

"Rapport de combat :
[...] Nous pensions que l'attaque allait survenir bien plus tard. Nous pensions aussi que la Cité était construite de telle sorte qu'Apharez nous ferai subir un siège. Nous pensions que le nord serait le plus attaqué et que tomberai - si elle devait tomber - la partie Est de la ville. Nous pensions tellement de choses que nous en sommes venu à oublier la nature de nos adversaires [...]"


Le brouillard était déjà très épais. Il l'était devenu trop rapidement pour être naturel, et surtout, on en oubliant que l'air était frais et que la saison ne permettait pas ce genre de dérive climatique. Puis, il n'y avait pas la moindre once de vent, pas le moindre souffle au moment où le brouillard était né. Il n'en vint pas plus dans la soirée et lorsque la nuit fut là, personne, pas même les hybride au sang si proche de celui des animaux, pas même eux ne parvenait à voir à plus de quelques mètres de la muraille. Ruby avait bien essayé de faire venir un Aera, mais il n'avait rien pu. Elle avait aussi également essayé de faire gelée cette vapeur d'eau pour la transformer en mini tombée de flocons, mais elle n'y était pas parvenue. Il fallait dire qu'elle s'économisait pour le combat mais c'était vrai que même en forcant un peu, elle ne parvenait pas même à transformer un tout petit peu toute cette eau. S'il y avait des élémentalistes traîtres, ils étaient nombreux et probablement pervertis par la magie démoniaques, voir aidés par les démons eux-même et leurs drôles de sorts.

C'était donc avec frustration que la Cristalléenne avait fixé des heures durant le nuage, essayant de percevoir à travers lui, mais également d'étirer au maximum ses perceptions sonores. Puis, l'idée avait germé que seules ses oreilles n'y parviendraient pas. Elle avait fait venir à sa rescousse de fines oreilles Aquas - car une grande partie des Effectifs aquas de la cité était venu sur ce flan. C'est ainsi qu'on entendit un arc décocher la première flèche du combat du Frond du Lac. Malheureusement, on ne pu pas l'éviter, et se fut la rapidité de mouvement d'une jeune femme libre qui lui permit d'esquiver une pointe qui alla se ficher dans l'oeil d'un soldat tout carapaconné. Il mourrut dans un râle rauque, un gerbe de sang éclaboussant le minoi d'une protituée tenant fébrillement une épée à la main.

Elle hurla et s'évanouit alors que, sur un bout de parchemin, Ruby inscrivit le premier mesage à l'intention de Layna.

"Rapport de Combat :
La première victime fut un solide soldat elfe. Sa beauté tape à l'oeil s'éteignit d'une flèche dans sa prunelle. Il était l'heure du soupé lorsque la première fèche se ficha. [...] Il nous fallut attendre la fin du soupé pour que les démons se décident enfin à effacer ce nuage qui les entravait à l'attaque autant qu'il nous cachait leur arrivée."


Car, enfin, au bout de quelques minutes, toujours accroupit sur le créneau, Ruby parvint à percevoir l'avant des troupes démoniaques. Sur leur lance tendue comme une menace étaient épalés les cadavres d'enfants sirènes et almohanes, les yeux crevés et les viscères exposés à l'air. Ce fut presque avec une fascination décontenancé que la Cristalléenne observa la lumière des torches de la cité sur l'armure des écailes de ces bambins décédés. La main de son ordre s'abaissa sans qu'elle ne s'en rendre compte, et sa voix cria aux pieux qui vinrent punaiser quelques malchanceux sur le sable de la rive.

Elle même leva la paume vers le ciel et laissa y naitre une lance de glace, née de l'humidité de l'air, qui tel un objet divin, alla se ficher dans un coeur. Les premier crit se firent entendre, les premières cinglures de sang se firent voir... Mais, toujours et seulement, c'était des projectiles que se recevait les camps adversaires. Des promesses de corps à corps futurs, peut-être ?


Dernière édition par le Dim 3 Juin - 4:31, édité 1 fois
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Ruby
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MessageSujet: Re: Début de la bataille [Topic Mono messagique]   Début de la bataille [Topic Mono messagique] Icon_minitimeDim 3 Juin - 4:28

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Partie 4 : Début des représailles
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Un hurlement surpuissant se fit entendre tandis que volait en rase motte un démon ailé.
Il était majestueux. Les courbes de son corps semblaient luisantes de graisses, de peintures de guerre. Il fallait posséder un odorat animal pour sentir les effluves sanguinaires de ces décoratifs tribals : faites du sang des premières victimes, sang des viols, des infanticides, des masacres perpétrés dans la journée pour s'habituer au rythme de la guerre. Mais ses ailes battaient d'un mouvement régulier et sa gueule ne s'ouvrait que pour porter la mort, ca et là, sur le haut de la muraille de la cité. Même les arbalètes n'atteignaients pas et ne percaient pas la cuirasse, le cuir d'un tel destrier...

Ruby sortit de sa trance admirative, les yeux aveuglés par l'ivresse de l'accomplissement, et laissa à ses paumes le soin de faire naître la magie, d'invoquer la puissance à sa forme la plus pure, d'apporter la mort car c'était en cet instant la nature de son existence. Un geyser dévora la distance, incarnant la force et la destruction. Il le toucha à l'aile, le laissant tomber en spirale sur quelques mètres. Le démon perdit son cavalier, mais, trop bien dressé, se redressa de sa chute et repris sa valse aérienne.
Ce fut une flèche de lumière, née des ténèbres, qui le cloua sur place, dans sa gueule hurlant encore une innocente victime. De la tour des vents vinrent les traits des Aeras - Sauveurs des cieux - de leurs arcs de vent. Ils laissèrent ainsi le temps aux forces désorganisées du Front du Lac de reprendre pied, de se redresser, de se préarer à pire qu'un démon ailé et aux flèches empoisonnées des pisteurs démoniaques.

Puis vint la véritable attaque.
Organisées comme les miraculeuses horloges des artisants de l'Est, les lignes ailées volèrent vers les pauvres recrues mal préparées d'Elament. Les pattes des démons attrapèrent ça et là les victimes suppliantes, les javelots des cavaliers ampalants un bras, une jambe, un visage, décapitant à chaques passages des membres offerts aux faucheurs sanglants.
Puis, du dessous, montèrent les grappins massifs. Erraflant la pierre millénaire, brissant les protections rudimentaires, cassant les os, broyant les membres prit entre eux et la seule véritable barrière à l'invasion de leur possesseurs. Face à ces derniers, Ruby ressentit de la colère. Peut-être, enfin, se réveillait-elle d'un demi sommeil dans lequel elle s'était enfermée. Peut-être qu'il fallait juste qu'elle se rende compte qu'elament appartenait à son territoire pour comprendre qu'elle ne voulait pas que l'on y pénètre... Mais depuis que ses yeux avaient croisé ceux d'Archael dans le bureau de Layna, elle s'était comme figée à l'intérieur d'elle-même. Ou peut-être cela datait-il d'un moment beaucoup plus ancien... Toujours en est-il qu'elle posa ses deux mains à plat et, sous le coup de de la colère, fit naître un froid comparable à celui qu'elle avait - il y a si longtemps déjà - fait naître dans sa salle de classe...

Puis, comme une leçon répétée, elle hurla à tout ceux qui ne savait comment faire la clef : "Il suffit d'absorber la chaleur comme de l'eau, au travers de sa peau !" Le froid faisait le reste. Et, alors qu'augmentait sur la chaîne le poids des forces adversaires, le métal peinait de plus en plus et finissait par se briser avec la facilité du verre ou de la glace sous le talon.
Les cris semblèrent être étouffé par la pierre de la muraille et le sable de la berge.

Mais, lancée dans son élan de colère, Ruby sauta par dessus les céneaux. Elle arca le dos, esquiva une flèche qui s'emmêla dans ses cheveux. Elle se contortionna pour que ses pieds touchent en premier le sol et s'il était vrai qu'elle s'y était prise trop tard pour donner à son corps un état proche de la vapeur, ses articulations - pourtant habituées aux rigueurs de la chasse - accusèrent le coup avec difficulté. Mais il y avait en ce monde peu de choses qui pouvait maintenant fait gémir de douleur la Maîtresse de l'Eau.

Avec la rapidité d'un clignement de paupière, elle passa de sa forme humaine à sa forme animale. Et avec la même rapidité, les premiers assaillants furent sur elle. Telle une ombre blanche, vêtue de mousseline et de dentelle, elle passa sur un dos, souple, mince, agile, légère, broyant là une nuque, ouvrant une jugulaire ici. Là encore, elle trouva la résistance d'une armure et le froid fut son aillié, cassant le fer avec facilité, gelant la chair et la rendant tout aussi brisable que ne l'avait été la carapace inutile.
Ici, aussi, la Cristalléenne se fit mage de son domaine, éveillant les fureurs abissales de sa rage conservatrice pour faire expier aux violeurs de son territoire leur stupidité. Elle était sourde aux hurlements, sourde aux coups aussi, qui parfois touchaient son corps. Elle reconnaissait un démon à son odeur et, quoi qu'elle ne fut pas certaine de ne pas tuer des ailliés, la Louve était presque sûre qu'ils n'étaient qu'une dizaine a avoir sauté par dessus l'unique protection de la ville pour sauter au coeur du carnage, marcher parmis les tripes, les membres et les cadavres.


¤¤¤
Partie 5 : Rapport de Combat
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"Vers la mi-nuit, les premières troupes ailés ont attaqué les veilleurs du front du Lac. Tandis que certains se reposaient, d'autres essayaient de décoller les restes des cadravres d'enfants du peuple du Lac que les démons se sont amusés à jeter avec violence sur la muraille, pour refaire la décoration de leur future possession. Aucun d'entre eux n'ont entendu battre les ailes des destriers sous-terrains."

[...]

"Les pertes adverses ont été trop importante pour une attaque d'une aussi grande importance. La surprise aurait pu causer notre perte. Je crains une simple attaque d'éclaireur pour mesurer l'état de nos troupes. et s'il ne s'agit que d'éclaireurs, je ne préfère pas imaginer le gros des forces."

[...]

"C'est aux environs de l'aube que le combat a reprit. Moi, ainsi que quelques combattants de courage, sommes passés par dessus la muraille. Sur les quinze sortis ne sont revenu qu'une demie douzaine. Les attaques aériennes des démons ont affaibli et divisé nos forces. C'est une tornade aquatique née d'une attaque suicide d'un habitant de la cité qui nous a sauvé la vie."

[...]

"C'est la première éclaircie depuis longtemps, je pense, et on voit enfin le ciel. Cela reculera les attaques des démons les plus déchâinés. Je sens dans l'air qu'il va faire beau longtemps. Le brouillard s'est d'ailleurs dissipé et le campement des démons est visible. Les tentes sont trop nombreuses, elles sont comme une forêt sans gibier. Et il y en a une immence et bien décorée au milieu de tout cela, mais je ne sais pas encore qui est le commandant adverse. Il plane dans l'air une odeur de musc. Il doit s'agir d'une femme. Mais je suis méconnaissante des généraux de la Reine des Enfers. [...] Il est clairement visible par la fumée qui s'élève que l'Île du Lac a été prise. Si nous voulons déloger les démons, il faudra le faire en une seule fois sinon, nous repartirons du début. [...] Les perchoirs sont démons ailés sont des pillotis. Ainsi, les créatures ailées sont éloignées de nos traits. Peut-être qu'une tornade aquatique pourra détruire tout cela ? Je ne me tenterai pas même seule à traverser tout le campement ennemis. Leur tour de garde sont trop bien réglé. Leur discipline est parfaite."

[...]

"Cela fait 4 jours qu'il fait beau. Est-ce un sort des Aeras pour dégager le ciel ? Il semble s'affaiblir en tout cas. Nous n'avons eu qu'à essuyer que deux rixtes entre les habitants. Je n'ai pas fais preuve de violence pour leur faire comprendre que le relâchement n'était pas autorisé. Il faut surveiller le moral des assiégés."

[...]

"Le ciel est de plus en plus sombre. L'air devient plus pesant. J'ai un mauvais pressentiment pour la suite. Même les deux petits affrontements recu au cours des derniers jours ne sont pas la preuve d'une véritable activité du côté des adversaires. Peut-être ont-il essayé de faire en sorte que nous relachions notre vigilance tout en resserrant le ressort de leur puissance. Ils vont peut-être tout relâcher d'un coup. Bientôt."

[...]

"Il s'est mis à pleuvoir alors que la nuit tombait doucement et que le ciel redevenait de nouveau totalement sombre. J'ai eu des échos de grosses pertes et terrains et d'hommes du côté du Square et de l'Est. Nous sommes comme en autarcie. De notre côté, les morts ne sont pas trop nombreuses. J'ai entre'aperçut le profil du combattant adverse et un doute immense me tiraille. Je ne suis pas sûre. Une succude, femme, en tout cas, mais ... Je ne préfère pas faire peur aux hommes ici présent."

[...]

"Les cors retentissent et j'entend d'ici les harnais que l'ont scellent sur le dos de montures immenses. Ce soir, nous perdrons ou nous gagnerons. J'ai toujours ce mauvais pressentiment."
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